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Les dix mesures

(Aprobado en asamblea 10/3/17)

1 : Dissocier de « l’accord de développement urbain entre la mairie de Nerja et la société de LARIOS (Sociedad Azurera LARIOS S.A.) » les sections relatives aux dettes contractées par la mairie de Nerja avec l’entreprise à travers les plans de développement urbain dans la zone de Maro, proposée par SALSA (Larios). Une Mairie endettée ne peut pas échanger ses dettes contre des faveurs urbaines et des requalifications foncières. 

 

2 : Audit de la dette effectuée par la plateforme de l’Audit citoyen de la dette (PACD), pour vérifier le montant réclamé par SALSA. Une fois vérifiée, faire un plan de remboursement qui ne nuit ni aux intérêts publiques ni ne cause de dommages sociaux. 

 

3 : Ne pas modifier les protections prévues dans le Plan Général d’Urbanisme (PGOU) de Nerja et dans le plan spécial pour la protection du Site Historique du lieu pittoresque de Maro (PEPSHPPM) pour adapter la zone aux nécessités urbaines de SALSA (Larios). 

 

4 : Ajouter au catalogue des biens protégés du PGOU les vestiges architecturaux du lieu dit « Pavillon Perez del Pulgar », dans le lieu dit « Pago de las Mercedes » et toute la superficie de la parcelle sur laquelle ils sont situés. Les parcelles faisant déjà partie du PGOU en tant que Systèmes Généraux de zones franches et d’utilisation sociale. 

 

5 : Réaliser un plan de protection spécial (PEP) pour la zone de « Pago de las mercedes » . Cette zone contient de nombreux éléments de patrimoine d’intérêt; comme la « fabrica de San Joaquin », le Pavillon, les sentiers, l’ancienne route d’Almuñecar, la route Romaine (Castuló-Málaca), les fossés et systèmes d’irrigations historiques et la divitions historiques des parcelles. Considérer le lieu dit « Pago de las Mercedes » et Maro comme un Paysage d’intérêt culturel Andalou (PICA) lié à la production agricole et industrielle depuis plus de 400 ans. Les limites du lieu dit « Pago de las Mercedes » sont : à l’Est, la vallée de Maro; à l’Ouest, la vallée de Burriana; au Sud, la mer; au Nord, l’ancienne route de Malaga à Almuñecar. 

 

6 : Appliquer les régulations contenue dans le PGOU concernant les expropriations de la « Casa de la Marquesa » (Villa de la Marquise) à Maro, de la sucrerie de Maro (Armengol) et l’usine de San Joaquin (fabrica de San Joaquin) . Ces biens patrimoniaux, une fois valorisés et attribués, constitueraient une attraction de plus pour le développement du tourisme environnemental et culturel qui, sans aucun doute, revitaliserait l’économie de Maro en devenant un point de départ pour la randonnée culturelle, rurale et de montagne, avec un centre d’interprétation de nos valeurs naturelle et culturelle. 

 

7 : Réalisation d’un sentier intégré adapté à l’orographie du terrain qui relie Burriana à la tour de Maro, comme le permet le plan de protection du Corridor du littoral Andalou (PPCLA), en utilisant autant que possible les chemins traditionnels. Le terrain du pavillon, au bord de la falaise, constituerait un point de vue panoramique exceptionnel pour une utilisation récréative publique.

Les miradors envisagés par le PEPSHPN-MARO compléteraient l’itinéraire pittoresque du sentier. 

 

8 : Forcer LARIOS à effectuer le nettoyage, à préserver les conditions sanitaires et à éviter les bidonvilles dans toute la zone qui est actuellement gravement détériorée en raison de négligence intentionnelle. De même, nous demandons aux administrations compétentes d’obliger LARIOS de respecter la réglementation en la matière. 

 

9 : Négocier avec LARIOS la dépréciation des beaux de parcelles agricoles (actuellement les beaux sont de 9 mois) et les prolonger pour une durée suffisante pour que l’investissement réalisé par les locataires soient rentables. Autoriser la plantation d’arbres subtropicaux.

 

10 : Installation dans la zone nord du lieu dit « Pago », en bordure de l’autoroute, d’un acompte et d’un entrepôt pour le recyclage des reste végétaux d’élagages et des résidus biologiques des travaux agricoles. Création d’un bureau d’informations et d’assistance au agriculteurs sur les nouvelles cultures; recherche d’aide aux coopératives et offres de jardin périurbain d’économie sociale, création d’un réseau de producteurs et consommateurs de produits biologique. 

Actas asamblea 10/3/17

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